Munissez-vous de votre tablette magique.
Qu’avez-vous découvert lors de votre questionnement (à la fin de la partie 1) ?
Comment se sent le Petit Prince en vous, au sein de ses relations et avec lui-même ?
Je sais que vous trépignez d’impatience de découvrir le défi que je vous propose 😊, mais un peu de patience, nous allons tout d’abord dérouler notre récit.
…
– Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent. Toutes les poules se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent. Je m’ennuie donc un peu. Mais, si tu m’apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sous terre. Le tien m’appellera hors du terrier, comme une musique…
Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince :
– S’il te plaît… apprivoise-moi ! dit-il.
– Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n’ai pas beaucoup de temps. J’ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître.
– On ne connaît que les choses que l’on apprivoise, dit le renard. Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’existe point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi !
– Que faut-il faire ? dit le petit prince.
– Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t’assoiras d’abord un peu loin de moi, comme ça, dans l’herbe. Je te regarderai du coin de l’œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t’asseoir un peu plus près…
Le lendemain revint le petit prince.
– Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l’après-midi, dès trois heures je commencerai d’être heureux. Plus l’heure avancera, plus je me sentirai heureux. A quatre heures, déjà, je m’agiterai et m’inquiéterai ; je découvrirai le prix du bonheur ! Mais si tu viens n’importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m’habiller le cœur… Il faut des rites …
– C’est aussi quelque chose de trop oublié, dit le renard. C’est ce qui fait qu’un jour est différent des autres jours, une heure, des autres heures. Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs. Ils dansent le jeudi avec les filles du village. Alors le jeudi est jour merveilleux ! Je vais me promener jusqu’à la vigne. Si les chasseurs dansaient n’importe quand, les jours se ressembleraient tous, et je n’aurais point de vacances.
Ainsi le Petit Prince apprivoisa le Renard.
Les empreintes de l’Enfance, reçues de vos parents ou des personnes ayant pris soin de vous, sont ancrées profondément dans votre inconscient et colorent votre vie d’Adulte, pour votre plus grand bonheur ou pour vos plus grandes difficultés.
Comme nous l’avons vu dans la première partie, si les besoins émotionnels et affectifs du bébé que vous étiez n’ont pas été comblés et reflétés par vos parents, vous ne pouvez pas vous sentir pleinement exister, comprise et cela bloque votre déploiement dans votre vie d’Adulte.
Vos besoins d’attachement, d’amour et de miroir bienveillant ne faibliront jamais, votre quête d’harmonie et de lien resteront intactes, comme au premier jour.
Comme je suis votre Bonne Fée, j’ai un philtre magique à partager avec vous :
Même si vous ne pourrez jamais changer votre passé, vous pouvez ré-écrire l’histoire sensitive et émotionnelle de votre Enfant Intérieur en devenant un Bon Parent pour lui, l’entourer pour qu’il se sente aimé et exister.
Ce reparentage apporte à votre Enfant Intérieur des réponses réparatrices et lui permet de se construire en dépit des négligences, des déficiences, des violences qu’il a subies.
Comme l’a démontré le neuropsychologue Allan Shore dans ses études sur l’Attachement, le reparentage permet de « soigner certaines connexions neuronales endommagées de l’hémisphère droit de votre cerveau, durant votre enfance ».
Avez-vous deviné quel est votre défi transformation des 7 prochains jours ?
Vous allez ré-apprivoiser le contact physique avec des personnes de votre choix.
Choisissez-les avec soin, proposez cette expérience à des personnes en qui vous avez confiance, et petit à petit, si vous ressentez que cela est bon pour vous, adressez-vous à des personnes que vous connaissez moins. L’objectif n’est pas de revivre des traumatismes, de vous faire violence ou de vous faire du mal. Il s’agit ici d’expérimenter quelque chose de nouveau et d’aller un peu au-delà de ce qui vous paraît confortable.
Comme dans le dialogue entre le Renard et le Petit Prince, il vous faudra être patiente, avec vous-même et l’autre, vous approcher doucement de votre partenaire, l’apprivoiser, lui demander la permission de le/la prendre dans vos bras, juste pour le plaisir de savourer une étreinte.
Vous respirerez profondément et resterez dans les bras l’un(e) de l’autre durant au moins une minute. Laissez-vous aller, restez dans votre corps, appréciez ce câlin. Cela permettra à l’ocytocine, l’hormone du lien et de l’amour de se libérer dans votre corps, vous procurera détente, apaisement et sécurité (même si cela peut prendre du temps et demander de répéter régulièrement ces étreintes).
Ce « rituel » simple à mettre en place vous permettra de vous relier par le Cœur à l’Autre.
Le répéter durant 7 jours (au minimum, au mieux plus de 21 jours) permettra d’ancrer en vous un sentiment d’attachement, de sécurité dans vos relations et ainsi ré-écrire le vécu sensitif et émotionnel de la part d’enfance en vous et en votre partenaire.
Je vous souhaite de délicieux « Hug »
Retrouvons-nous dans une semaine pour assister à votre transformation et sans que j’aie besoin de recourir à une formule magique 🙂